Le rapport sénatorial de 2018 évoque que:
« L’efficacité limitée de la prise en charge des auteurs en milieu carcéral
Selon le rapport de l’audition publique présidée par Jean-Marie Delarue, 96 % des AICS acceptent de suivre des soins pendant leur incarcération.
Ils sollicitent même des soins dès le stade de leur détention provisoire, souvent pour montrer à la juridiction de jugement leur détermination à s’engager dans un processus de traitement et de réinsertion.
Il ressort toutefois des constats du rapport que ces soins ont une efficacité limitée, dans la mesure où la majorité des AICS se plie aux traitements dans une posture de « soumission passive ».
Il est ainsi précisé que «certains ne se cachent pas du caractère purement utilitaire de leur démarche, d’autres manifestent le peu d’intérêt qu’ils y trouvent.
Quelques-uns cherchent à faire bonne figure devant l’expert, les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation ou le juge de l’application des peines, afin de satisfaire aux conditions requises pour l’aménagement de leurs peines». »
Ceci met en perspective une certaine inutilité de ces soins, au moins durant l’incarcération des pédocriminels…
Une thèse récente évoque les traitements (dès a page 69):