https://criavs.fr/wp-content/uploads/2019/03/RAPPORT-DU-17-JUIN-2018.pdf
RAPPORT DU 17 JUIN 2018 sur prévention/évaluation/prise en charge des AUTEURS d’infractions SEXUELLES:
COURAGE, PLEURONS! D’abord parce que le bilan est catastrophique, tout de même, et ensuite parce que l’on aimerait LIRE autant de belles intentions dans la prise en CHARGE des VICTIMES!
–>EXTRAITS de la CONCLUSION de
« Auteurs de violences sexuelles: prévention, évaluation, prise en charge »:
« Il en résulte que les considérations faites sur le fonctionnement de l’injonction de soins ne reposent que sur une prise en charge minoritaire d’auteurs (1%, 5%?) dont la composition est, par conséquent, biaisée.
De ce constat préoccupant, découlent trois ordres d’objectifs.
D’une part, dès lors que le dispositif de prise en charge des auteurs ne bénéficie qu’à une faible part d’entre eux, des moyens doivent être trouvés pour encourager les victimes à se faire connaître «utilement», c’est-à-dire que, dans le recueil des faits et les moyens de preuve requis, les plaintes (ou signalement de tiers) puissent aboutir à ce que les auteurs entrent dans le dispositif.
D’autre part, alors que le système actuel peine à trouver les compétences nécessaires pour une prise en charge efficace, il faut à terme (sous forme d’une loi de programmation?) en élargir substantiellement les capacités, par conséquent, songer à la fois à intéresser, à former et à rémunérer les personnels nécessaires, si l’on veut, en vertu du principe initial de 1998, avancer dans la résolution des graves problèmes que posent les violences sexuelles.
Il convient aussi de disposer, comme le recommandaient déjà les inspections générales mentionnées, des données nécessaires et, par conséquent, de compléter les sources statistiques par des données claires et fiables dans ce domaine. »
VOUS AVEZ bien lu! En 2018 on ne sait pas faire de statistiques dans les institutions: HOUSTON, où sont passés les logiciels base de données, les informaticiens, les…ok, il n’y a plus de sous dans les caisses pour ces choses la.