Le protocole en question:
Il y a aussi ces outils, très riches et qui même si datant de 2009, le document révèle beaucoup de sujets (récidives/traitements etc.) :
Dans ce dernier document, plusieurs choses sont obsolètes, notamment la définition du viol, fort heureusement s’est étendue à toute pénétration (sexuelle, digitée) dans un orifice, que ce soit celui du violeur ou de la victime.
Quelques chiffres:
3.1.3 Pédophiles hétérosexuels-homosexuels-bisexuels
Pour Cohen et al. (17), il y a approximativement un ratio de 2 pédophiles hétérosexuels pour 1 pédophile homosexuel.
Le nombre de victimes peut être plus important dans le cas des pédophiles homosexuels.
Cependant, les distinctions ne sont pas nettes :
par exemple, dans une étude avec un échantillon de 489 agresseurs sexuels, 22,9 % qui avaient agressé des filles avaient également agressé des garçons
et 62,6 % de ceux qui avaient agressé des garçons avaient également agressé des filles.
Hall et al. (18) ont rapporté les fréquences suivantes selon ces sous-types :
pédophiles homosexuels : la fréquence varie entre 9 et 40 %. Ils ont en moyenne abusé 10,7 enfants et ont en moyenne commis 52 agressions sexuelles.
pédophiles hétérosexuels : ils ont en moyenne abusé 5,2 enfants et ont en moyenne commis 34 agressions sexuelles.
pédophiles bisexuels : ils ont en moyenne abusé 27,3 enfants et ont en moyenne commis 120 agressions sexuelles.
Et puis, ces chiffres quant à eux font quand même bien réfléchir!:
3.1.4 Synthèse Les données de la littérature montrent qu’il existe plusieurs sous-types de pédophiles (exclusif ou non, hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, incestueux).
\nLe taux de récidive est dépendant de la population étudiée, de la définition de la récidive, et de la période de suivi.\n\nEn définissant la récidive par toute nouvelle accusation d’agression sexuelle, le taux de récidive varie entre 10 à 15 % sur une période de 5 ans.
Ces données montrent également qu’il est difficile de définir des groupes homogènes de pédophiles
car, souvent, différentes agressions peuvent être commises par le même pédophile.
3.2 Nombre de victimes, fréquence des actes
L’analyse de la littérature a permis de retenir 2 revues récentes (17,18) qui proposaient des données sur le nombre de victimes et la fréquence des actes.
Cohen et al. (17) ont rapporté les résultats suivants sur le nombre de victime :
une étude réalisée en 1967 sur un échantillon de 376 pédophiles en institution et condamnés pour agression sexuelle sur des enfants de moins de 11 ans montrait que le nombre de condamnations pour agression sexuelle variait de 1,57 à 2,24.
Par contre, en garantissant la confidentialité et la protection des données, les pédophiles admettaient plus d’actes ;
dans une autre étude, 453 pédophiles recrutés dans des programmes de traitement admettaient en moyenne 236 actes et 148 victimes par pédophile.
Lorsque la restriction était faite aux contacts physiques, 371 AAS admettaient en moyenne 210 actes pour 104 victimes.
Ces mêmes auteurs (17) ont synthétisé les données sur le nombre de victime de la manière suivante :
la médiane pour les pédophiles agresseurs de garçons non connus d’eux était de 10,7 actes et pour les agresseurs de filles non connues d’eux de 1,4 acte ;
la médiane dans les cas d’inceste était de 4,4 actes contre des filles et 5,2 actes contres des garçons ;
la moyenne du nombre de victimes pour les agresseurs de garçons non connus était de 150,2 victimes ;
OUI vous avez bien LU !
pour les agresseurs de filles de 19,8 victimes et en cas d’inceste de 1,7 victimes garçons et 1,8 victimes filles.
Hall et al. (18) ont rapporté les résultats suivants :
dans une étude réalisée sur un échantillon de 377 pédophiles, non incestueux, non incarcérés, ayant fini leur peine de prison, et qui étaient suivis par une enquête anonyme, les pédophiles hétérosexuels rapportaient entre 19,8 enfants et 23,2 actes
et les pédophiles homosexuels rapportaient 150,2 enfants et 281,7 actes.
les pédophiles hétérosexuels rapportaient des agressions sexuelles sur 1,8 enfants et 81,3 actes en moyenne, et les pédophiles homosexuels et incestueux avaient abusé en moyenne de 1,7 enfants et commis 62,3 actes.
En France, une étude récente (2007) de Saint-Martinet al. (28), réalisée avec un échantillon 756 victimes d’agressions dont 496 étaient des mineurs de moins de 15 ans :
dans les cas d’agression sexuelle intrafamiliale, 38 victimes mineures de moins de 15 ans rapportaient un seul événement et 71 des événements répétés ;
dans les cas d’agression sexuelle extrafamiliale, 63 victimes mineures de moins de 15 ans rapportaient un seul événement et 27 des événements répétés.
►Synthèse:
Il y a une variabilité importante du nombre de victimes et de la fréquence des actes des pédophiles.
Il apparaît qu’en fonction du contexte dans lequel se trouve l’AAS, il y a une sous-déclaration importante des actes commis.
Néanmoins, ces études montrent que le nombre d’enfants agressés par pédophile est souvent important.
AVEC ça, on relâche dans la nature EMMANUEL BOSSHARTH après sa mise en examen pour viols sur mineurs de 13 et 15 ans, mais on marcherait pas un peu sur la tête, oubien?
La presomption d innocence est une prise de risque en défaveur des plus faibles, les ENFANTS.
Le document mérite d’être parcouru; on y lit les taux de récidives des pédos, dont voici les conclusions:
Synthèse: Le taux d’agressions sexuelles est considéré comme sous-estimé, notamment en raison de la sous-déclaration.
Le taux de récidive est dépendant de la population étudiée, de la définition de la récidive, et de la période de suivi.
En définissant la récidive par toute nouvelle accusation d’agression sexuelle, le taux de récidive varie entre 10 à 15 % sur une période de 5 ans.
Entre 5 ans à 10 ans de suivi, le taux varie en fonction du type d’AAS :
pour les AAS extrafamiliaux d’enfants, il varie entre 10 % et 20 %, avec la majorité des études qui suggère que le taux de récidive est plus important chez les AAS homosexuels d’enfants par rapport aux AAS hétérosexuels d’enfants.
Un exemple d’estimation pour les auteurs d’agression à l’encontre des enfants est donné par Harris et al. (82) :
pour les AAS à l’encontre des filles : 9 % à 5 ans, 13 % à 10 ans, 16 % à 15 ans ;
pour les AAS à l’encontre des garçons : 23 % à 5 ans, 28 % à 10 ans et 35 % à 15 ans.
Conclusion générale sur l’effet de l’âge:
En général l’âge à la libération peut être considéré comme un facteur protecteur lorsque l’on ajuste sur les outils de mesure de risque.
Il y a peut de changement du risque de récidive entre 40 – 59 ans (âge à la libération) pour les personnes qui n’ont pas suivi un traitement.
L’effet de l’âge de plus de 60 ans à la libération sur le taux de récidive est largement peu documenté dans la littérature : il est donc inconnu.
L’âge à la libération est un indicateur moins puissant que l’âge de la première agression sexuelle.
Aussi, le praticien doit essayer lors de l’évaluation du risque d’avoir une attention particulière à l’âge de la première agression.
Ceci suggère de mettre en place une procédure spécifique en fonction de l’âge de la première agression.
Ce résultat est en faveur du fait que l’évaluation du risque doit porter une attention sur le fait que l’AAS a pu avoir des troubles sexuels dans l’adolescence.
Les facteurs de risque les plus reconnus dans la récidive sexuelle sont :
la déviance sexuelle, les antécédents d’infraction sexuelle, la précocité de ces infractions, ainsi que l’existence d’une enfance douloureuse.
Les données disponibles font apparaître une diminution du risque de récidive quand l’âge augmente.
Il diminue également quand l’agresseur est le père ou le beau-père de la victime.
De façon surprenante, certaines caractéristiques habituellement considérées comme des éléments favorisant l’adhésion aux soins (reconnaissance des faits, empathie pour la victime, motivation pour les soins)
–>ne constitueraient pas des facteurs qui préservent de la récidive dans l’état actuel de la recherche.
Facteurs psychosociaux fixes
Au Canada Dempster et Hart (95) ont mis en évidence dans une cohorte d’auteurs d’agression sexuelle une corrélation entre le fait d’avoir été victimes d’agression sexuelle dans l’enfance et le risque de récidive sexuelle.
Dans une autre étude de cohorte au Canada, Firestone et al. (97) ont observé que les auteurs d’agression sexuelle qui avaient des antécédents familiaux de violences et des abus physiques dans l’enfance (avant de 16 ans) avaient plus de risque de récidives.
Dans leur méta-analyse Hanson et Bussière (90) ont montré qu’un environnement à risque dans l’enfance :
conflits et séparations avec les parents, agression sexuelle, négligence, agression physique de la part des parents étaient des facteurs de risque importants.
6.3.6 Type de victimes
Dans leur méta-analyse, Hanson et Morton-Bourgon (86) ont montré que les auteurs d’agression sexuelle sur des victimes extrafamiliales, ou qui agressaient spécifiquement les garçons avaient plus de risque de récidive.
En Suède, Fazel et al. (96) ont trouvé dans leur étude que le type de victime avait un impact sur le risque de récidive :
ils ont retrouvé que les agresseurs sexuels ayant des victimes non connues ou des victimes étrangères avaient plus de risque de récidive.
Dans le cas du sieur présumé innocent Emmanuel BOSSHARTH, ce dernier aurait commencé sa carrière de personnage singulier à au moins 32 ans, selon les déclarations de mon cadet à qui il aurait confié s être profondément masturbé sous la douche devant son frère.
On peut craindre pires actions…
Il a eu d’après ses confidences, mais aussi ses déclarations devant la justice!
–>
une enfance chaotique, un couple parental médiocre…faites vous-même les pronostics de son potentiel de singularité, oui oui, il est présumé innocent, on a compris le message !