« Je ne dis pas qu’il existe une certaine tolérance, ni une certaine complaisance des politiques vis-à-vis de la pédophilie. Je suis persuadé du contraire. En revanche, il y a une certaine forme de lâcheté. Et cette lâcheté renforce le déni collectif. »
L’avis d’un pédopsy en 2018:
Quand rien n’avançait après le viol déclaré par mes fils, que le monstre comme l appellent mes fils EMMANUEL BOSSHARTH n’avait été mis en garde à vue que 24h et encore, 2 mois après la flagrance de ses actes, j’ai interpellé les politiques autour de moi.
En premier lieu, Florence PROVENDIER, « ma députée », qui dans un premier temps m’a fait appeler par sa conseillère, puis enjoint d’écrire à la Procureure de la République de Nanterre, laquelle était pourtant parfaitement au courant de mon dossier puisqu’elle l’avait transmis le 22 juin au parquet de…Lisieux…
Je me suis intéressée à Mme Florence PROVENDIER, à priori très investie dans la protection de l’enfance abusée, de par ses activités associatives. Je lui ai demandé quelles avaient été ses actions, ses propositions en faveur d’une justice plus investie dans la protection des enfants dans le cadre des affaires de pédophilie, etc. Ma foi, je n’ai jamais eu de réponse. Ni d’appel direct, ni de proposition de rendez-vous.
Lâcheté? Travail occulte mais inavouable, qui ferait progresser l’aide aux familles touchées par ce cancer, mais dont nous, justiciables, ne serions pas informés, quand bien même nous en serions les premiers concernés?
Car les mots, pour dire « on est avec vous de tout cœur » ou ce genre de concept, ça va bien 5 minutes. Les actes, pour que les agresseurs soient convoqués par la police et la justice plus rapidement que les victimes elles-mêmes, on les attend! Alors me direz-vous, une seule députée ne fait pas la loi, mais une députée de votre circonscription, dont le curriculum parle à ce point de protection de l’enfance, on attendrait au tournant un parlementaire pour moins que ça! Mais non, elle a fait pshhiiit…vous comprenez, elle n’a pas que ça à faire, y’a le doublement du congé paternité à aller plébisciter , une avancée sociale majeure, le prix à remettre à la vainqueur du triathlon des roses (lutte contre le cancer du sein) au parc de St Cloud!
En même temps, si vous luttiez d’abord pour de meilleurs salaires aux ingénieurs Inserm, CNRS sous payés depuis des décennies, on aurait peut-être une véritable recherche qui garderait ses cerveaux, nan? Bref, politique de saupoudrage, on connait ta musique!
Alors oui, je partage l’avis de ce pédopsy, et j’ajouterais, quand les mots et les actes ne semblent pas alignés, ce qui compte, ce sont les actes! Force est de constater que la lutte contre la pédocriminalité qui ferait selon l’enquête Virage une majorité de victimes de viols dans la population de MINEURS, (voir graphiques éloquents page 36 et 37 du document ci-dessous) est toujours le parent pauvre des politiques publiques.
Ha oui, c’est vrai, Mme PROVENDIER publie sur son compte Twitter fin septembre son retweet à la proposition de loi « enfants influenceurs » (une histoire de sous, par delà une protection des conditions de travail et d’image de l’enfant influenceur…) et informe son agenda du lancement du « groupe de travail de lutte contre la prostitution de mineurs »…
mais quid de de la lutte contre la pédocriminalité et l’amélioration des dispositifs dédiés aux victimes, avant procès, et après procès?
Si on en croit ses engagements associatifs dans l’enfance abusée, elle serait bien inspirée Mme PROVENDIER d’aller prêter main forte à son coll TAQUET, celui qui semble vouloir réinventer le fil à couper le beurre dans la lutte contre la pédocriminalité…